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  • Immobilier: c’est le moment d’acheter !

    Immobilier: c’est le moment d’acheter !

    Les taux de crédit restent à un niveau historiquement bas, les prix ont baissé et les vendeurs négocient. Tous les ingrédients sont réunis pour inciter les acheteurs à réaliser leur projet. PRESTA FINANCE vous aide avec ce tour complet du marché.
    De nombreux acheteurs ont repris le chemin des agences, après des années de doute et d’attentisme. Le niveau historique des taux de crédit, la correction des prix, plus ou moins forte selon les régions – mesurée à Paris et dans les grandes métropoles, importante dans les villes moyennes -, ont encouragé les familles à envisager à nouveau un projet de déménagement. Depuis 2011, le pouvoir d’achat immobilier a augmenté de 25%.
    Un assainissement bénéfique et nécessaire, qui sort le secteur de sa longue torpeur. Dans l’ancien, le frémissement du printemps et du début d’été est une divine surprise. Dans le neuf, c’est presque l’euphorie: les ventes, en pleine dégringolade en 2014, ont bondi, au premier trimestre 2015, de près de 15%, en province comme en région parisienne.
    Profiter d’une opportunité
    Pourtant, en cette rentrée, tout emballement serait prématuré. L’équilibre et l’engouement des acheteurs reste fragile: la situation économique française et européenne, avec la crise grecque, inquiète, comme l’alourdissement de la fiscalité ou la hausse continue du chômage, et empêche de se projeter trop loin dans l’avenir.
    Le soufflé peut vite retomber, notamment si les taux augmentent un peu trop – ils ont déjà gagné +0,2% en juillet – et si les prix, en voie de stabilisation, repartent à la hausse. Raison de plus pour profiter de cette opportunité, et de se lancer à la recherche de son nouveau toit. C’est vraiment le moment !
    Pour une fois, l’hirondelle a fait le printemps. Après un premier trimestre encore maussade, le marché a subitement retrouvé des couleurs. Dans l’ancien, les agences ont vu revenir des acquéreurs plus décidés que jamais. Les transactions, elles, se réalisent de plus en plus rapidement. Chez Guy Hoquet, par exemple, les délais de vente ont baissé de quinze jours depuis la fin de 2014. De quoi dégonfler les stocks d’appartements, parfois en vitrine depuis six mois ou un an!

    Dans le neuf, le décollage est encore plus flagrant. Partout, les ventes se sont accélérées au printemps. Chez Kaufman & Broad, elles ont grimpé de 31% entre le premier et le deuxième trimestre.
    Un engouement, essentiellement dû à un retour en force des investisseurs privés. Ce type d’acheteurs providentiels est passé de 30% entre 2011 et 2014, à 50% en 2015.
    Le phénomène est encore plus prononcé en province. La volonté du gouvernement de relancer le secteur, accompagnée du dispositif fiscal Pinel, plus souple et plus avantageux que le précédent, a fait revenir ceux qui veulent acheter pour louer.
    Les primo-accédants de retour, mais en nombre insuffisant
    Cet élan unanime a fait exploser les demandes de crédits. A la fin du printemps, les banques ont été submergées par un flot de dossiers impressionnant. Pourquoi un tel réveil, aussi soudain qu’inattendu ? Les raisons ne manquent pas. D’abord, les acheteurs ne pouvaient plus repousser éternellement leur projet immobilier.
    Après quatre années de retenue, pendant lesquelles seules les ventes contraintes (divorce, mobilité professionnelle) ont alimenté le marché – moins de 700000 transactions pour la France entière en 2014 -, l’attente a soudain paru trop longue, voire impossible.
    Le mouvement a été ensuite amplifié par l’anticipation, de la part des acquéreurs, de la hausse des taux d’emprunt, annoncée depuis quelques mois et effective – mais plutôt limitée – depuis juillet. Cette perspective a incité les acheteurs à conclure le plus rapidement possible. Depuis plus d’une décennie, l’immobilier vit sous perfusion des crédits. Elle a fortement contribué à solvabiliser les ménages, souvent incapables de devenir propriétaires sans ce précieux soutien.
    La baisse des prix a enfin été un vrai élément déclencheur dans la prise de décision. Certes, ils n’ont chuté que très progressivement, décrochant davantage en province – jusqu’à 20 à 30% dans certaines villes moyennes au marché sinistré – qu’en Ile-de-France, et particulièrement à Paris (- 6% en moyenne en trois ans). Cette décrue encourage les acheteurs à pousser leur avantage et à négocier sans relâche. Une demande facilitée par l’assouplissement de l’attitude des vendeurs.

  • Les taux de crédit rendent le contexte idéal pour l’achat immobilier

    Les taux de crédit rendent le contexte idéal pour l’achat immobilier

    En cette rentrée 2015, le contexte est idéal pour acheter, notamment si l’on tient compte des taux de crédit immobilier qui n’ont toujours pas remonté, et ne dépassent pas les 3 %.

    Des taux d’emprunt qui se maintiennent à des niveaux très bas
    Cela fait plusieurs mois que vous ne cessez de l’entendre : les taux d’intérêt se maintiennent à des niveaux historiquement bas et rendent le contexte propice aux achats immobiliers. Si l’on a pu relever une légère hausse en début d’été, de l’ordre de 0,20 %, l’attractivité des taux n’en est pas affectée dans l’absolu, étant donné que cette hausse infime n’a touché que les taux qui avaient atteint des niveaux historiques.

    D’autres facteurs peuvent vous inciter à acheter un bien immobilier
    Si les taux d’emprunt suscitent votre attention, d’autres paramètres rendent cette période de rentrée 2015 favorable à l’achat immobilier. Vous pouvez en effet compter sur des prix qui stagnent voire qui tendent à diminuer partout en France, quelle que soit la taille de la ville où vous souhaitez acheter.
    De plus, les banques accordent toujours des prêts immobiliers, ce qui leur permet d’attirer de nouveaux clients. Cependant, elles n’acceptent que les dossiers relativement solides, et n’accordent de prêts qu’aux emprunteurs qui présentent un dossier modèle. Le profil-type de l’emprunteur modèle n’a en réalité pas évolué : les banques accordent leur confiance aux emprunteurs bénéficiant d’un CDI depuis plus d’un an, dont les revenus sont stables et le taux d’endettement raisonnable. L’octroi de prêts à 110 % (comprenant les frais de notaire) se fait quant à lui, bien plus rare.
    Bon à savoir
    Vous devez compter sur des délais de traitement des dossiers rallongés, les banques devant à présent faire face à une multitude de demandes de négociation des taux d’intérêt. Prévoyez 70 jours, au lieu de 35 jours en moyenne auparavant.

  • Immobilier : Lyon se porte mieux

    Immobilier : Lyon se porte mieux

    Après une année 2014 en demi-teinte, l’immobilier lyonnais reprend des couleurs. Les biens cédés au juste prix se vendent dans des délais raisonnables. En banlieues sud et nord, les prix s’orientent à la baisse. Le centre-ville, en revanche, demeure cher et recherché.

    La crise? Quelle crise? Faisant fi de la morosité ambiante, l’ancienne capitale des Gaules fait preuve d’une santé économique que bien des grandes villes de France lui envient. Il faut dire que la préfecture de Rhône-Alpes a su attirer sur son territoire des dizaines de groupes industriels ou de services ultra-compétitifs comme Renault Trucks, Air liquide, Areva, le laboratoire Sanofi Pasteur, Hewlett-Packard ou le siège européen du producteur de jeux vidéo Electronic Arts. Rien qu’en 2014, 80 entreprises se sont implantées dans la région: « De quoi générer 2000 emplois dans les trois ans qui viennent », se félicite-t-on à l’agence pour le développement économique de la région lyonnaise (Aderly).
    Cinquième PIB régional d’Europe, deuxième bassin d’emploi français avec 2,5 millions d’actifs et premier pôle d’enseignement et de recherche avec 130000 étudiants, Lyon n’a jamais vraiment souffert du marasme qui plombe depuis trois ans le marché immobilier hexagonal. D’après les données de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), les ventes de logements ont augmenté l’an dernier de 3% malgré un premier semestre médiocre. Un chiffre à comparer avec le maigre +0,3% qu’enregistrait dans le même temps le marché national!

    Prix à la baisse dans les VIIe et Ve arrondissements
    Evidemment, tous les secteurs géographiques ne sont pas logés à la même enseigne. Globalement, les prix de l’immobilier lyonnais se sont maintenus à des niveaux élevés, avec une moyenne dans l’ancien qui culmine aux alentours de 3300 € le mètre carré. Mais il convient de faire la part entre les quartiers où dominent les grands ensembles et les traditionnelles « valeurs sûres », comme les alentours des places Bellecour et Carnot, le secteur de la Tête-d’Or ou le Vieux-Lyon… Dans ces zones huppées, les tarifs ne cessent de grimper, la moyenne dépassant le plus souvent 4 500 € par mètre carré. Voire beaucoup plus pour les biens de standing disposant d’un garage ou jouissant d’une vue dégagée.
    En revanche, les prix sont à la baisse dans les VIIe et Ve arrondissements – du moins dans les zones où dominent les ensembles collectifs de plus de quarante ans. Dans le VIIe arrondissement, le tarif moyen de l’ancien a chuté de 7% sur douze mois glissants, pour s’établir à 3 200 € le mètre carré. Le Ve arrondissement accuse une baisse de 6%, le prix moyen passant sous la barre des 2 500 € le mètre carré. Avis aux jeunes acquéreurs et aux familles à budget limité : il est désormais possible de dénicher du côté de Fourvière des appartements des années 1970 avec vue plongeante sur la ville pour moins de 2 800 € le mètre carré. Mais que les acheteurs ne se réjouissent pas trop vite! A quelques pas de là, dans les immeubles récents, les moyennes tarifaires continuent d’augmenter, dépassant allégrement 4 500 € le mètre carré…

    Les conditions de prêts se durcissent
    « C’est pourtant le moment d’acheter », insiste Jean Chavot, président de la Chambre Fnaim de l’immobilier du Rhône. Selon lui, le pouvoir d’achat des acquéreurs potentiels a fait un bond appréciable : « Compte tenu des taux d’intérêt historiquement bas et de l’évolution des prix de l’immobilier lyonnais, ils peuvent investir pour le même montant environ 6 mètres carrés de plus qu’il y a trois ans », évalue-t-il. Certes, tout n’est pas si rose, car, si les taux d’intérêt bancaires sont attractifs, les conditions de prêts, elles, se durcissent.
    Beaucoup de professionnels l’admettent : sans apport financier important, les primo-accédants n’ont quasi aucune chance de concrétiser un projet d’achat. « Ceux qui ont les moyens de se lancer négocient âprement les prix », ajoute Bernard Jandard, de l’agence du même nom, dans le VIe arrondissement. « Les vendeurs multiplient les ristournes », constate de son côté Patrick Arnaud, de Guy Hoquet. Une bonne nouvelle pour les investisseurs locatifs : dans le neuf, le nouveau zonage de la loi Pinel adopté en août 2014 reclasse Lyon de « B1 » à « A » – ce qui entraîne une élévation de près de 25 % du plafond des loyers autorisés. Et donc de la rentabilité potentielle…

  • Lyon : la hausse des taux de crédit immobilier se poursuit

    Lyon : la hausse des taux de crédit immobilier se poursuit

    Selon une étude de l’observatoire Crédit Logement/CSA, les taux de prêts à l’habitat ont atteint 2,06% en moyenne en juillet, contre 2,01% en juin.
    Ce mouvement est suscité par la remontée des taux auxquels l’Etat s’endette à 10 ans (OAT), qui sont passés d’environ 0,47?% début avril à 1,00?% début juillet et qui influent sur le coût des ressources nécessaires au refinancement des crédits. Il ne présage pas pourtant de la fin de l’ère des taux bas. La hausse des taux devrait rester «?lente et modérée?» au cours des prochains mois, estime en effet l’observatoire de Crédit Logement/CSA. Dans les grilles tarifaires bancaires que nous avons reçues pour le mois d’août, la hausse des taux des prêts à l’habitat reste contenue entre 0,1 et 0,15 point. Les politiques tarifaires devraient rester attractives à la rentrée, car les acteurs ne veulent pas prendre le risque de perdre de parts de marché, alors que le mois de septembre est traditionnellement très dynamique.

    Les taux ont poursuivi leur progression en région Rhône-Alpes et à Lyon
    Les hausses de taux se sont poursuivies en août en Rhône-Alpes et à Lyon. En cours de semaine dernière, nous avons pu remarquer de nouvelles hausses comprises entre 0,05% et 0,20% avaient été enregistrées selon les villes au début du mois d’août, mais que ces hausses étaient intervenues en tout début de mois, sans qu’il en ai eu depuis.
    Lyon reste 8ème en termes de pouvoir d’achat immobilier, juste devant Nice, et Paris. Pour 1000 euros par mois, il est ainsi possible d’acheter 53 m² (contre 51 m² à Nice et 23 à Paris).

    Délais importants
    Au-delà de l’augmentation des taux, les banques sont plus sélectives et affinent leurs critères car l’année est quasiment terminée pour elles. Pour les emprunteurs, il est plus nécessaire que jamais de bien choisir leur banque pour bénéficier des meilleures conditions de taux mais aussi d’un délai convenable pour voir aboutir leur projet. Les ménages doivent en effet toujours intégrer dans leur projet un délai de traitement plus important de la part des établissements bancaires. Le mois d’août, traditionnellement ralenti, n’a en cela pas changé une situation déjà tendue depuis quelques mois. Le risque lié étant que certains dossiers n’aboutissent pas, du fait du non-respect des conditions suspensives prévues dans les compromis de vente.

  • LE GOUVERNEMENT SIMPLIFIE LES TRANSACTIONS IMMOBILIERES

    LE GOUVERNEMENT SIMPLIFIE LES TRANSACTIONS IMMOBILIERES

    C’est un nouveau coup de canif donné à la loi ALUR (pour l’Accès au Logement et Urbanisme Rénové). Une ordonnance du gouvernement visant à simplifier les transactions immobilières concernant des biens en copropriété a été présentée mercredi 26 août en conseil des ministres.
    Objectif : amender une disposition de la loi ALUR prévoyant que les acheteurs de biens immobiliers en copropriété doivent se voir remettre une série de documents dès la promesse de vente. Une mesure louable car elle renforce leur protection, mais qui rallonge la durée des transactions et avait provoqué un tollé chez les professionnels de l’immobilier.
    L’ordonnance prévoir que « les éléments d’information et documents requis ne devront plus désormais être obligatoirement annexés à la promesse de vente, mais pourront être remis à l’acquéreur en amont de la signature de la promesse, et transmis sur tout support et tout moyen, y compris sous forme dématérialisée ».

    « Relancer ce secteur »
    Surtout, elle permettra « de cibler les informations financières de la copropriété sur les seuls éléments utiles pour l’acquéreur et de simplifier l’établissement des éléments nécessaires à cette information ». Un arrêté précisera le contenu de ces informations.
    Dernier point, le texte précise que l’information à transmettre sera adaptée en fonction de la situation de l’acquéreur ou du lot : « par exemple, elle supprime l’obligation de transmettre des informations sur la copropriété dans le cas où l’acquéreur est déjà copropriétaire d’un autre lot. De plus, les documents exigibles en cas de vente de lots secondaires tels que les caves, parking, etc., sont désormais allégés pour cibler les plus pertinents ».
    Cette ordonnance « s’inscrit dans une démarche de simplification du droit applicable au marché immobilier, afin de le rendre plus fluide, plus efficace et plus simple pour les Français, et de redonner de la confiance aux acteurs, indispensable pour relancer ce secteur », souligne le ministère du logement dans un communiqué.

  • Analyse du marché immobilier – Août 2015

    Analyse du marché immobilier – Août 2015

    La tendance des prix de l’immobilier est toujours à la baisse. Couplée à des taux de crédit avantageux, cette baisse peut être l’occasion d’acheter.
    Depuis plusieurs années, les prix de l’immobilier français sont à la baisse. Une accalmie qui rassure après plus d’une décennie de forte hausse. En parallèle, les taux de crédit ont atteint un plafond bas et commencent tout juste à remonter. La question se pose aujourd’hui : faut-il acheter avant que ces conditions favorables ne changent ?

    L’état actuel des taux de crédit
    Selon une étude Crédit Logement / CSA, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont subi un juillet dernier une légère hausse, après une baisse continue depuis octobre 2013. Cette baisse équivaut à un recul des prix d’achat de 10%, dans le neuf comme dans l’ancien.
    Cette hausse de taux n’est pas comparable sur tous les marchés : si elle s’avère très modérée sur le marché du neuf, elle a été plus rapide sur le marché de l’ancien.

    Marché immobilier : pourquoi les prix baissent
    La baisse des prix constatée depuis quelques années s’explique par une demande atone et une conjoncture difficile. En effet, les prix se mesurent en fonction des rapports de forces entre les acheteurs et les vendeurs.
    Pour des raisons à la fois démographiques, économiques et sociétales, la valeur des biens immobiliers correspond à ce que les acheteurs potentiels sont capables d’y investir. Dans la mesure où les jeunes générations ont de plus en plus de mal à devenir primo-accédants, les prix ne peuvent que structurellement baisser.
    Ainsi, les prix augmentent ou baissent selon les cas suivants :
    – Lorsqu’il y a plus de trois acheteurs actifs pour un vendeur d’appartement => les prix vont augmenter
    – Lorsqu’il y a deux ou trois acheteurs actifs pour un vendeur => les prix vont rester stables
    – Lorsqu’il y a moins de deux acheteurs actifs pour un vendeur => les prix vont baisser
    La baisse actuelle des prix s’explique par le fait que la conjoncture nous place en-dessous de ce dernier cas.

    Les secteurs géographiques qui baissent et ceux qui montent
    Même dans une conjoncture générale qui se confirme à la baisse, les disparités restent importantes en fonction des villes et des régions de France.
    Parmi les plus fortes baisses, on trouve les villes suivantes :
    Brest, Nîmes, Perpignan et Saint-Étienne : baisse supérieure à 5%
    Le Havre, Limoges, Amiens, Dijon, Le Mans, Marseille, Grenoble, Nice, Lille : baisse située entre 3 et 5%
    Parmi les villes qui résistent, on trouve :
    Paris
    Bordeaux
    Toulouse
    Lyon
    Néanmoins, même à Paris et en région parisienne, on note un léger recul des prix des logements neufs. À Paris, les appartements de 2 à 4 pièces ont perdu de leur valeur :
    2-pièces : -1,95%
    3-pièces : -3,56%
    4-pièces : -7,02%
    Tandis que les studios et les appartements plus grands sont toujours stables ou en hausse :
    Appartements familiaux : la hausse se poursuit, comptez plus de 1,3 millions € pour un 5-pièces et plus (hausse de +8,65%)
    Studios : prix stables, autour de 352 000€ en moyenne
    En région parisienne, certaines villes enregistrent des baisses notables :
    Boulogne-Billancourt : -10,39% en six mois
    Asnières-sur-Seine : -5,68% en six mois
    Issy-les-Moulineaux : +15% en six mois
    Seine-et-Marne : -13% à Villenoy, -20% à Chelles, -6,33% à Meaux
    Val d’Oise : -6,33% à Argenteuil
    Néanmoins, Paris et sa région font figure de villages d’irréductibles prix forts, en regard de la situation ailleurs en France.

  • FRAIS DE NOTAIRE : A quoi correspondent-ils réellement ?

    FRAIS DE NOTAIRE : A quoi correspondent-ils réellement ?

    Les frais de notaire correspondent en partie à sa rémunération, mais pas seulement. En réalité, ces frais sont constitués d’impôts et de taxes à 80%.
    Ces taxes sont appelées droits de mutation et ne sont pas les mêmes si vous achetez dans le neuf ou dans l’ancien. Elles sont plus importantes dans l’ancien (environ 7%) que dans le neuf (environ 2/3%). Ces frais s’ajoutent au prix d’achat. Ils sont principalement composés d’impôts que le notaire se charge de collecter pour le compte de l’Etat.
    Dans le détail, les frais d’acquisitions recouvrent :
    – Les impôts et les taxes liés à l’acquisition du bien que se partagent l’Etat et/ou les collectivités locales. Ces droits d’enregistrement sont calculés selon la valeur du bien et varient en fonction de la localisation.
    – Les frais et débours : sommes acquittées par le notaire pour le compte de son client afin d’obtenir les documents nécessaires au changement de propriété (hypothèques, inscription des garanties hypothécaires….)
    – La rémunération du notaire (émoluments) est fixée par un barème défini par décret, et est proportionnelle au prix de vente du bien (environ 1.33%). A cela s’ajoute les émoluments liés à certaines formalités (vérification d’état civil, copie de l’acte authentique d vente…)

    A noter également que les frais d’acquisition sont en hausse, car la loi de finances 2014 a permis aux départements d’augmenter leurs droit de mutation de +0.7%. Le montant total maximum des droits de mutation passe alors de 5.09 à 5.80% du prix d’achat, ce qui porte le total des frais d’acquisitions de 7 à 7.7%. Cependant, la rémunération des notaires n’a pas changé.

  • Cautionnement immobilier : Vers un système plus transparent

    Cautionnement immobilier : Vers un système plus transparent

    L’Autorité de la concurrence appelle à plus de transparence dans les contrats de cautionnement proposés aux emprunteurs immobiliers. Tant dans l’information que dans les tarifs.

    Dans un avis publié le jeudi 9 juillet, l’Autorité de la concurrence veut remettre de l’ordre dans le cautionnement immobilier. Saisi par l’association UFC-Que Choisir, qui dénonçait un « marché sclérosé », « tenu à 95 % par les banques », l’organisme chargé de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles a enquêté sur le dispositif largement utilisé par les banques, qui permet à un organisme prêteur de se porter garant de l’emprunteur en cas de difficultés à rembourser son crédit.

    Des tarifs variables
    Premier constat : les tarifs de ces organismes sont variables en fonction du service fourni à l’emprunteur. « Le taux de commissionnement peut varier de 0,5 points de pourcentage, ce qui équivaut à une différence en valeur absolue de 1 000 euros pour un prêt de 200 000 euros », indique l’Autorité de la concurrence. Les grilles devront être plus claires, l’autorité administrative appelant à une « information tarifaire complète » pour que les emprunteurs puissent choisir entre les offres de crédit immobilier assorties des garanties correspondantes. Ils devront ainsi avoir notamment accès, outre le TEG (taux effectif globale, élément obligatoire qui représente le coût « réel » du prêt sans les frais annexes), aux intérêts du crédit, aux frais d’assurance et de garantie.

    Un découplage pas recommandé
    L’Autorité de la concurrence se montre en revanche « réservée» sur un découplage de l’offre de crédit et de l’offre de cautionnement, préconisé par les associations de consommateurs. En effet, dans la plupart des cas, l’emprunteur ne peut pas librement choisir la société qui se portera caution de son remboursement. L’option étant le plus souvent limitée aux organismes partenaires de l’établissement de crédit, qui privilégie généralement ses propres filiales de cautionnement. Or, l’avis juge sur ce point que « l’offre de cautionnement bénéficie en effet exclusivement aux établissements prêteurs à qui il appartient de sélectionner l’organisme de caution en fonction, notamment, de sa gestion du risque, de sa notation financière, des modalités d’indemnisation et de recouvrement et du prix proposé, qui influera sur la compétitivité des offres de prêt ». Il sera donc difficile de faire jouer la concurrence sur tous les fronts…

  • Immobilier : Comment évolue le marché à Lyon ?

    Immobilier : Comment évolue le marché à Lyon ?

    Selon la dernière note de conjoncture de l’agence immobilière Laforêt portant sur l’évolution du marché immobilier lyonnais entre le premier semestre 2014 et celui de 2015, le retour des mutations professionnelles annonce une reprise de l’économie.
    Les agences de Lyon intra-muros constatent en effet une hausse sensible de la demande, dont 20% pour mutation professionnelle. « Ce qui augure une forte attractivité pour les entreprises qui se lancent dans une délocalisation vers Lyon, principalement des activités du tertiaire » souligne un communiqué. De nombreux chantiers redémarrent, en particulier dans le quartier Part-Dieu où 2 000 logements sont en projet de construction. Ce développement économique dynamisera en parallèle le marché de l’ancien.

    Représentant 35% de la demande, ce sont les primo-accédants qui progressent le plus avec une hausse de 15%.
    Les secundo-accédants évoluent plus modestement avec 3% de progression et représentent 57% de la demande.
    Enfin, les investisseurs augmentent de 2% mais ne représentent que 8% de la demande totale. Ces derniers sont plus attirés par la défiscalisation proposée dans le neuf. Ils craignent également un plafonnement des loyers sur Lyon comme à Paris.

    Les acheteurs recherchent en priorité des appartements récents et fonctionnels et ils sont prêts à en payer le prix. Leur budget se situe à 350 000 € maximum pour un appartement des années 90, 3 pièces avec balcon et garage. Les apports sont en moyenne de 30%.

    Enfin selon Laforêt, « la baisse des prix s’établit aujourd’hui à -3,5% alors que Lyon a fait partie des villes les plus tardives à baisser. La plus forte baisse concerne l’ancien avec travaux, même bien situé ».

    Source : http://www.leprogres.fr

  • Assurance de prêt immobilier : Deux très bonnes nouvelles pour les emprunteurs

    Assurance de prêt immobilier : Deux très bonnes nouvelles pour les emprunteurs

    L’assurance de prêt immobilier représente une manne financière de plus de 5,7 milliards d’euros de primes par an générant 2.2 milliards de marges (40%). Ce marché est capté à 85 % par les banques. Les 15 % restant sont distribués par les assureurs et les courtiers en crédits habilités. (source : Observatoire BAO de l’assurance emprunteur). Il s’agit donc d’un enjeu financier important pour les établissements en quasi position de monopole.

    Depuis juillet 2014 (Loi Hamon), les emprunteurs peuvent résilier leur contrat d’assurance de prêt dans le délai de 12 mois à compter de sa souscription. Cependant, jusqu’alors la banque qui bénéficie de cette garantie pouvait s’y opposer si elle estimait que le nouveau contrat n’apportait pas un niveau de garanties suffisant. Cette situation a naturellement donné naissance à de nombreux conflits qui ont rarement profité aux emprunteurs.
    Il faut dire que pour l’emprunteur l’enjeu financier est de taille puisqu’à garantie équivalente l’assurance de prêt peut représenter jusqu’à 40 % du coût total du crédit.
    Par exemple, pour un crédit de 200 000 € sur 20 ans, le taux d’assurance varie de 0,10 % à 0,40 % selon le contrat souscrit et le profil. Il s’agit donc d’un coût qui peut varier de 5 000 € à 15 000 €, soit du simple au triple !
    Saisi de ce dossier conflictuel par le Ministre des Finance Michel Sapin, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) constitué d’experts du secteur (assureurs, banquiers, courtiers, associations de consommateurs…), a adopté fin janvier 2015 deux règles de transparence exigibles des établissements de crédits.

    Premier volet de transparence : Désormais, depuis le 1er mai 2015, les banques sont tenues de justifier les raisons précises d’un refus de délégation d’assurance. L’arbitrage devra être fait sur la comparaison avec une liste de 18 garanties minimales arrêtées par le CCSF.
    C’est une excellente nouvelle. Avec cette disposition règlementaire, les banques ne pourront plus invoquer des défauts d’équivalence de garantie pour refuser les résiliations.
    C’est une avancée considérable qui profite directement à l’emprunteur lequel bénéficiera d’un nouveau contrat offrant les mêmes garanties pour un coût moindre.
    Deuxième volet de transparence : A compter du 1er octobre 2015, chaque établissement de crédits indiquera, dans une fiche standardisée, ses exigences en matière d’assurance de prêt. Dans cette configuration, l’emprunteur pourra s’appuyer sur un document invariant pour négocier une offre présentant les mêmes garanties mais moins chère.
    Sans aucun doute, ces nouvelles mesures sont de nature à libérer le marché de la distribution de l’assurance de prêt. En outre, ce développement d’une plus libre concurrence entre tous les intervenants devrait avoir pour conséquence une baisse des niveaux de primes.
    UFC-Que Choisir l’a également bien compris et indiquait dans une étude d’août 2013 : « Seule l’intervention des courtiers en crédit, disposant d’un pouvoir de négociation avec les banques, semble faciliter la souscription d’une assurance emprunteur déléguée ».

    Source : http://www.lavieimmo.com