Objectifs de la loi Hamon de 2014, dans la lignée de la loi Lagarde : Faciliter le transfert d’assurance de la banque vers un autre assureur.
A partir du 1er octobre 2015, les emprunteurs d’un CREDIT IMMOBILIER devront être en possession d’une fiche d’information sur les garanties d’emprunt, et ce dès la première simulation.
Cette fiche d’information sur l’assurance que les emprunteurs sont obligés de souscrire en vue de garantir le remboursement de leurs emprunts à l’établissement prêteur en cas de défaillance de leur part.
Le décret du 22 avril 2015 relatif à la remise de la fiche standardisée d’information mentionnée à l’article L. 312-6-2 du code de la consommation a été publié au Journal officiel du 24 avril. Cette loi entrera en vigueur le 1 er octobre 2015.
Cette fiche d’information mentionnera la possibilité pour l’emprunteur de souscrire une assurance auprès de l’assureur de son choix.
Cette fiche précisera très clairement :
les types de garanties proposées au titre de l’assurance à l’emprunteur,
les caractéristiques des garanties minimales exigées par le prêteur pour l’octroi du prêt immobilier,
les types de garanties possibles et la part du capital emprunté à couvrir,
une estimation personnalisée du coût de l’assurance envisagée
Catégorie : Conseils
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CREDIT IMMOBILIER : LA FICHE D’INFORMATION SUR LES GARANTIES D’EMPRUNT
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L’ACCES AU CREDIT IMMOBILIER S’AMELIORE POUR LES JEUNES ET LES MENAGES MODESTES
Selon l’Observatoire CSA / Crédit Logement, les taux de crédit immobilier continuent de battre des records à la baisse en se fixant à 2.03% en moyenne en avril 2015. En parallèle, les banques acceptent de prêter sur des durées plus longues, une combinaison favorable aux ménages jeunes et modestes qui accèdent davantage à l’emprunt.
Si la chute des taux n’est pas une nouveauté, l’observatoire note que les ménages les plus jeunes (moins de 35 ans) et les plus modestes (moins de 3 Smic par mois) en bénéficient désormais. Ce qui n’était pas le cas auparavant. En effet, l’observatoire relève que ces ménages étaient écartés du marché il y a quelques années, généralement dû à un apport personnel insuffisant.
Le recul des taux d’emprunt n’explique pas tout. Par rapport à fin mars 2014, la durée moyenne des prêts s’est allongée de huit mois pour atteindre 212 mois (17 ans et 8 mois). Une tendance qui profite massivement aux jeunes ménages : 61.2% des prêts accordés aux moins de 35 ans entre janvier et mars 2015 s’étalaient sur 20 ans ou plus, dont près de 25% sur 25 ans et plus.En définitive, quelque soit l’indicateur retenu, on est sur un marché de redémarrage rapide, tiré par les emprunteurs jeunes et/ou aux revenus modestes. Au premier trimestre 2015, l’accession est en progression de 16% ; le nombre d’accédants modestes s’élève à 19% et celui des moins de 35 ans augmente de 12%. Autre preuve de l’importance du retour de cette clientèle composée essentiellement de primo-accédants, l’apport personnel moyen chute de 15.1% sur un an.
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RACHAT DE CREDIT IMMOBILIER PAR UNE AUTRE BANQUE OU COURTIER
[cs_content][cs_element_section _id= »1″ ][cs_element_layout_row _id= »2″ ][cs_element_layout_column _id= »3″ ][cs_element_text _id= »4″ ][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][/cs_content][cs_content_seo]Les taux de crédit immobiliers ont atteint un plancher historique. Les emprunteurs peuvent aujourd’hui prétendre à des taux fixes moyens de 1 , 70 % sur 15 ANS , 2,05 % sur 20 ANS , 2, 50 sur 25 ANS hors assurance.
Ces taux très attractifs ne bénéficient pas forcément aux emprunteurs qui souhaitent traiter directement avec les banques, c’est pourquoi un Courtier spécialisé en Crédit Immobilier est là pour vous aider à obtenir la meilleure offre du marché (taux, assurance, montage….) Aujourd’hui, on considère un courtier comme un intermédiaire grossiste en taux qui s’impose comme un super technicien du crédit immobilier auprès des banques.
Les taux de crédit ont chuté en 2 ans de près de 1 ,5 à 2 points en moyenne suivant les durées. PRESTA FINANCE peut encore faire descendre le coût de l’intérêt en obtenant des décotes particulières pour ces emprunteurs.Il est donc encore temps de faire racheter votre crédit immobilier en passant par un autre établissement.Notre expertise, notre savoir faire, notre ancienneté sur la place lyonnaise sont nettement imposés face à nos partenaires banquiers. Nous accompagnons les clients dans toute la démarche et nous négocions en plus des taux, les pénalités de remboursement anticipé que les banques ont du mal à accorder en direct à leur client.
PRESTA FINANCE , professionnel du Crédit Immobilier saura vous trouver la meilleure solution et la plus adaptée à vos besoins .
A savoir :Le rachat du prêt est intéressent quand il y a une différence de taux quasiment de 1 point ; en effet, une différence de taux suffisante doit être observée pour compenser les frais relatifs au rachat.De plus, l’opération est souvent avantageuse pour les prêts contracté récemment, quand l’emprunt est au stade du remboursement des intérêts.Le rachat du prêt n’est pas intéressent si vous envisagez de vendre votre bien dans les 2 années qui viennent car les frais liés au rachat ne seront pas amortisPRESTA FIANCE, courtier spécialisé depuis près de 20 ans en CREDIT IMMOBILIER sur LYON vous accompagnera dans vos démarches. Un simulation gratuite en quelques minutes en contactant directement de nos conseillers.
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Les villes autour de Lyon où investir
[cs_content][cs_element_section _id= »1″ ][cs_element_layout_row _id= »2″ ][cs_element_layout_column _id= »3″ ][x_custom_headline level= »h2″ looks_like= »h4″ accent= »false »]VILLEURBANNE : Un marché très varié[/x_custom_headline][cs_text]Moins cher que Lyon, mais tout aussi bien desservie par les transports en commun, Villeurbanne est un peu l’eldorado des primo-accédants qui ne veulent pas s’éloigner du centre-ville. Trois micro-marchés peuvent se distinguer : Entre Charpennes et Gratte-Ciel, les prix sont relativement élevés. Ils sont un peu plus bas dans le secteur du Tonkin et aux abords du 3ème arrondissement de Lyon. Enfin, sur le secteur de Flachet, Cusset et Laurent-Bonnevay, les prix sont toujours très bas.[/cs_text][x_custom_headline level= »h2″ looks_like= »h4″ accent= »false »]BRON : Le compromis entre la ville et la banlieue[/x_custom_headline][cs_text]Dans la petite couronne de Lyon, Bron est une ville de banlieue calme, extrêmement bien desservie par les transports en commun avec les trams T2 et T5, mais qui n’attire plus aujourd’hui autant les acquéreurs que Décines ou Meyzieu. Reste que selon le type de biens, leur localisation et leur état, les prix peuvent faire le « grand écart ».[/cs_text][x_custom_headline level= »h2″ looks_like= »h4″ accent= »false »]OULLINS : Une ville en plein développement[/x_custom_headline][cs_text]Accessible en métro grâce au prolongement de la ligne B, Oullins attire des Lyonnais qui recherchent une maison ou un grand appartement, tout en restant proche de Lyon.[/cs_text][x_custom_headline level= »h2″ looks_like= »h4″ accent= »false »]CALUIRE : L’esprit de village à deux pas de Lyon[/x_custom_headline][cs_text]Avec son centre-ville accessible en quinze minutes depuis le cœur de Lyon, Caluire-et-Cuire a des allures de village malgré ses 42 000 habitants. Le calme et les nombreux espaces verts permettent au secteur de connaître une forte demande. La commune compte plusieurs micro-secteurs (Montessuy, Cuire le bas, Cuire centre, le Vernet, Vassieux, les rives du Rhône, Saint-Clair…) où les prix varient énormément. Les alentours du métro C font partie des plus chers, tandis que les prix les plus bas se trouvent dans le quartier de Saint-Clair.[/cs_text][x_custom_headline level= »h2″ looks_like= »h4″ accent= »false »]TASSIN : Le nouveau « 10ème arrondissement de Lyon »[/x_custom_headline][cs_text]Depuis 2013, Tassin a complètement rénové son centre-ville. Une dynamique accompagnée d’une baisse des prix d’environ 10%.[/cs_text][/cs_element_layout_column][cs_element_layout_column _id= »14″ ][x_image type= »none » src= »1827:full » alt= »où investir autour de Lyon » link= »false » href= »# » title= » » target= » » info= »none » info_place= »top » info_trigger= »hover » info_content= » »][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][/cs_content]
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LES QUARTIERS DE LYON OU IL FAUT INVESTIR
[cs_content][cs_element_section _id= »1″ ][cs_element_layout_row _id= »2″ ][cs_element_layout_column _id= »3″ ][cs_element_text _id= »4″ ][cs_content_seo]Le marché de l’immobilier est reparti en 2014 et affiche une bonne santé. Malgré des difficultés de redressement du secteur au niveau national, les quartiers de Lyon affichent une progression constante avec une augmentation totale des ventes de 3.1% en 2014. Cela peut s’expliquer par la dynamique économique et la qualité de vie qu’offre l’agglomération lyonnaise. Au final, Lyon reste une terre d’investissement intéressante où les prix sont stables par rapport à l’an dernier, que ce soit dans l’ancien (3 303 €/m² en moyenne) ou dans le neuf (3 738 €/m² en moyenne).\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »5″ ][cs_content_seo]Les quartiers de Lyon où investir :\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »6″ ][cs_content_seo]PRESQU’ILE : Le prestige d’une belle adresse\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »7″ ][cs_content_seo]Aujourd’hui, les rues les plus plébiscitées se situent entre les Cordeliers et la place Bellecour. Même si le quartier Grolée est déserté par les commerces, il est aujourd’hui recherché par les acquéreurs, séduits par le charme des immeubles haussmanniens.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »8″ ][cs_content_seo]CONFLUENCE : Un quartier en devenir\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »9″ ][cs_content_seo]Depuis l’ouverture du centre commercial et plus récemment du musée des Confluences, la demande a explosé dans ce quartier qui souffrait auparavant d’une réputation sulfureuse. Aujourd’hui moderne et écologique, Confluence a été reconnu comme le premier quartier durable en France par la WWF. C’est désormais l’un des plus chers de Lyon en termes d’immobilier. C’est également le quartier qui compte le plus grand nombre d’immeubles neufs, près de 40% du parc immobilier.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »10″ ][cs_content_seo]MONTCHAT : Un village dans la ville\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »11″ ][cs_content_seo]Le quartier Montchat est un quartier résidentiel qui attire les familles ne souhaitant pas quitter Lyon, de par de ses petites maisons individuelles, ses immeubles bas et ses nombreux parcs.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »12″ ][cs_content_seo]CROIX-ROUSSE : Le Montmartre lyonnais\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »13″ ][cs_content_seo]Ce quartier a de nombreux attraits pour les familles : écoles, collèges et lycées, activité commerciale forte, grand marché quotidien, nombreux parcs… Le tout à deux pas du centre-ville.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »14″ ][cs_content_seo]POINT-DU-JOUR : Le charme de la banlieue à l’intérieur de Lyon\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »15″ ][cs_content_seo]C’est l’un des quartiers, avec le 7ème arrondissement, où les prix ont le plus baissé à Lyon : -6% du m². Pourtant, avec son allure de village, ses commerces de proximité, son marché et ses écoles, le Point-du-Jour semble une bonne option pour les familles qui recherchent le calme, mais aussi une certaine proximité avec la ville.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »16″ ][cs_content_seo]BROTTEAUX : Le prestige de l’adresse\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »17″ ][cs_content_seo]Le quartier des Brotteaux fait partie des plus chers de Lyon. Des prix élevés, justifiés par la proximité du parc de la Tête d’Or, de la gare de la Part-Dieu et le dynamisme du quartier. Ici, les appartements de type haussmanniens ont le plus la cote avec leurs beaux volumes et leurs hauteurs de plafonds.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »18″ ][cs_content_seo]JEAN-MACE : Ici, tout se fait à pied\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »19″ ][cs_content_seo]Depuis l’arrivée du tram et de la gare TER, le quartier Jean-Macé à la cote. Pratique pour sortir de Lyon en voiture grâce à sa proximité avec le périphérique sud, ce quartier tranquille a aussi l’avantage d’être vivant. En effet, c’est le quartier le plus étudiant de Lyon avec les universités Lyon 2 et Lyon 3, et la prochaine arrivée de l’Inseec dans l’ancien garage Citroën.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »20″ ][cs_content_seo]GERLAND : Désenclavé grâce à Confluence\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »21″ ][cs_content_seo]Le prix du m² à Gerland est plus faible que dans les autres parties du 7ème, ce qui le rend particulièrement attractif pour les acheteurs et les investisseurs. Avec l’arrivée du tram T1 et le prolongation de la ligne B du métro, sa proximité avec les axes autoroutiers, le sud de Lyon devient attractif.\n\n[/cs_content_seo][cs_element_headline _id= »22″ ][cs_content_seo]VAISE : Un quartier en expansion\n\nSubheadline space\n\n[/cs_content_seo][cs_element_text _id= »23″ ][cs_content_seo]Ces dernières années, Vaise était le quartier des bonnes affaires, mais aujourd’hui, l’écart de prix avec le reste de Lyon tend à se réduire. La place Valmy et la rue Marietton sont aujourd’hui très plébiscitées. Dans ce quartier en pleine mutation, de nombreux logements neufs sont sur le point de sortir de terre.\n\n[/cs_content_seo][/cs_element_layout_column][cs_element_layout_column _id= »24″ ][cs_element_image _id= »25″ ][/cs_element_layout_column][/cs_element_layout_row][/cs_element_section][/cs_content]
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DE NOUVEAUX ABATTEMENTS POUR LES DONATIONS DE LOGEMENTS NEUFS
Comme le gouvernement l’avait annoncé dans son plan de relance du logement, les donations de logements neufs devraient bénéficier, au terme de l’examen du projet de loi de finances pour 2015, d’un abattement supplémentaire de 100 000 € pour les transmissions en ligne directe (enfants, petits-enfants) ou consenties au profit du conjoint.
L’abattement serait fixé à 45000 € pour les donations faites au profit d’un frère ou d’une sœur et à 35000 € pour tout autre bénéficiaire.
Cet abattement exceptionnel devrait se cumuler avec les abattements de droit commun, si ces derniers n’ont pas été épuisés.
Toutefois, alors que les abattements de droit commun (100 000 € lorsque la donation se fait au profit d’un enfant et 31865 € pour un petit-enfant) s’appliquent pour chaque bénéficiaire, l’abattement exceptionnel serait limité à 100 000 € par donateur. Ainsi, un couple ayant plusieurs enfants pourra leur transmettre sans droit de donation un logement qui pourrait leur servir de résidence secondaire et dont ils seraient ainsi propriétaires en indivision d’une valeur de 200 000 €, augmentée de 200 000 € par enfant si aucun des parents n’a déjà utilisé les abattements de droit commun.
La donation devra être constatée par acte authentique et porter sur la pleine propriété d’un logement qui n’a jamais été occupé et dont le permis de construire a été délivré entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2016.Source : http://patrimoine.lesechos.fr
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Réforme des IOBSP : « Un courtier est devenu quelqu’un de fréquentable » (Jean-Bernard Valade)
Depuis janvier 2013, les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) doivent être immatriculés à l’Orias, le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, et doivent pour cela répondre notamment à de nouvelles exigences de formation. Plus d’un an après la mise en place du nouveau statut des courtiers et mandataires, quel bilan peut-on tirer de cette réforme ? Jean-Bernard Valade, président honoraire de l’association française des intermédiaires bancaires (Afib) et administrateur à l’Orias répond à nos questions. Interview.
Jean-Bernard Valade, pouvez-vous nous rappeler ce qui a changé pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) en 2013 ?
« La Loi Lagarde de 2010 prévoyait un parfait encadrement de l’activité des IOBSP. Deux décrets d’application de cette loi ont été publiés en janvier 2012. Le premier oblige les IOBSP à être immatriculés au registre unique de l’Orias. Le second est beaucoup plus long et compliqué et définit ce qu’est désormais un IOBSP. Toute personne qui, par oral ou par écrit, expose les modalités d’une opération de banque ou de service de paiement est désormais un IOBSP. Ces intermédiaires sont divisés en quatre catégories : le courtier qui ne travaille qu’en vertu du mandat de son client, le mandataire exclusif qui travaille pour une banque en exclusivité, le mandataire non-exclusif qui est mandaté par plusieurs banques et le mandataire MIOBSP (mandataire d’intermédiaire en opérations de banque et services de paiement, NDLR). La partie la plus importante du décret dit que pour être IOBSP il faut soit avoir un diplôme reconnu par la profession de niveau bac+3, soit avoir une expérience professionnelle significative, soit suivre une formation de 150 heures. »
Quel était l’objectif de cette réforme ?
« L’objectif était bien sûr de protéger le consommateur. Grâce à l’inscription obligatoire sur le registre de l’Orias, le consommateur peut savoir si la personne qu’il a en face de lui a les capacités et la qualité pour lui présenter un prêt (1). C’est une vraie loi de protection du consommateur. »
Peut-on tirer un premier bilan de ces deux réformes ?
« Le bilan général est qu’effectivement la protection du consommateur s’est accrue. D’ailleurs, les associations de défense des consommateurs regardent les IOBSP d’un œil totalement différent : avant ils étaient un peu “bizarres” et pas forcément professionnels, maintenant un intermédiaire en opération de banque est devenu quelqu’un de “fréquentable”, un véritable professionnel. C’est une vraie avancée positive. »
Selon les chiffres publiés cette semaine par l’Orias, 92% des intermédiaires ont renouvelé leur inscription. C’est un chiffre satisfaisant ?
« Oui, il l’est. C’est vrai que lorsque l’on regarde les chiffres absolus, le nombre de professionnels à ne pas avoir renouvelé leur immatriculation est énorme. Mais en valeur relative, nous retrouvons les pourcentages des autres professions. Les 92% de renouvellement correspondent au tri classique d’une profession. Toutefois, pour être très clair et très sincère, il y a également des personnes qui ont décidé d’arrêter le métier parce qu’il devient tellement professionnel que certains estiment que cela ne leur convient plus, que cela devient trop compliqué. Et c’était le but recherché de la réforme. »
En se penchant un peu plus sur les chiffres de l’Orias, nous constatons que seulement 74% des courtiers en banque ont renouvelé leur inscription. Comment s’explique cet écart ?
« La différence existe parce que les courtiers forment la partie la plus compliquée de cette activité. J’ai personnellement beaucoup œuvré pour que l’on durcisse les conditions d’accès à ce métier car le courtier n’est pas contrôlé par une banque. Il ne faut pas qu’il fasse n’importe quoi, il ne faut pas que ce soit la jungle ! C’est pourquoi le courtier doit répondre à des exigences beaucoup plus grandes que le mandataire en opérations bancaires par exemple. Donc forcément, une fois encore, ces exigences en ont arrêté certains. Comme dans toutes les professions, le jour où elles sont encadrées, il y a de la casse… »
La Chambre nationale des conseils intermédiaires en opérations de banque (CNCIOB) dénonce la difficulté de ces courtiers à obtenir leur renouvellement. Vous comprenez leur réaction ?
« Je n’ai pas d’avis sur leur prise de position parce que le CNCIOB ne représente pas les intermédiaires en opérations de banque. Ce sont des CIF (conseillers en investissements financiers, NDLR) qui ont trouvé la solution intelligente de créer une section IOB. Il y a aujourd’hui deux associations représentatives de la profession qui sont l’Afib et l’Apic (Association professionnelle des intermédiaires en crédits, regroupant Cafpi, Empruntis et Meilleurtaux, NDLR). »
Quand la CNCIOB parle de fermeture de cabinets et de licenciements à cause de la réforme, ça vous paraît justifié ?
« Si des professionnels n’ont pas pu renouveler leur immatriculation, cela veut dire qu’ils n’en avaient pas les capacités. L’Afib ou l’Apic ne nous ont pas transmis de tels communiqués. Le retour que nous avons des professionnels est plutôt très bon parce que ces réformes professionnalisent enfin le secteur. Quand la réglementation s’est durcie en Angleterre, les parts de marché du courtage en crédits immobiliers sont passées de 20% à 60%. Il est en train de se passer la même chose en France et les IOBSP savent que c’est une bonne chose pour eux. Resteront sur le bord de la route ceux qui n’ont pas pu s’adapter à une réglementation contraignante. Mais c’est parce qu’elle est contraignante que la profession a de plus en plus de crédibilité. »
(1) Les particuliers peuvent vérifier sur le site www.orias.fr que leur interlocuteur est bien inscrit sur le registre des IOBSP.Source :
Par Sabrina LEVACHER
© cbanque.com / Propos recueillis par SL / Mars 2014
http://www.cbanque.com/actu/44018/reforme-des-iobsp-un-courtier-est-devenu-quelquun-de-frequentable -
COMMENT FINANCER AU MIEUX SON INVESTISSEMENT IMMOBILIER ?
Dans la décision d’un achat immobilier, les niveaux de taux de crédit sont un élément clé. Ceux-ci n’ont jamais été aussi bas pour un futur propriétaire souhaitant financer son logement via un crédit immobilier.
Quelles sont les pistes à suivre pour optimiser son prêt ?
– Profiter des taux avant qu’ils ne remontent
Les futurs propriétaires, qui suspendent leur projet dans l’attente d’une correction plus forte des prix, doivent toutefois prendre garde. Les faibles taux de crédit pourraient ne pas durer. Les banques soumises à de nouvelles contraintes réglementaires sur la liquidité et la solvabilité pourraient se retrouver dans la nécessité d’équilibrer le rapport entre les crédits qu’elles consentent et les dépôts collectés, ce qui les conduirait à relever progressivement leurs taux. Autre facteur en faveur d’une hausse : la remontée des taux longs en cas de reprise dans l’activité économique dans la zone euro, même si ce scénario n’est pas aujourd’hui très évident. L’entrée en vigueur depuis le 26 juillet de la loi Hamon, adoptée en mars 2014, pourrait aussi pousser à une hausse. Cette réforme autorise l’emprunteur à changer librement de contrat d’assurance, sans frais pendant un an à compter de la signature de l’offre de prêt. Or, les banques bénéficient sur ce produit de marges intéressantes, qui leur permettent parfois d’être plus avantageuses sur les taux de crédit immobilier. Dans ce nouveau contexte, elles pourraient prêter à des taux plus élevés. Ainsi, il faut rester attentif aux réajustements des banques dans les mois à venir.
– Décrocher le meilleur taux
Même quand les taux sont au plus bas, il n’est pas toujours aisé d’obtenir les meilleures conditions auprès de son conseiller habituel. Les banques doivent être mises en concurrence sur le taux de crédit immobilier. Passer par l’intermédiaire d’un courtier en crédit immobilier permet, outre le gain de temps, de donner accès à une marge de négociation supplémentaire. La période est donc particulièrement propice aux renégociations. Au-delà du taux, les professionnels du courtage ont pour mission de trouver la solution de financement la plus adéquate au regard de tous les éléments du prêt : durée, type, options comme le report d’échéance ou l’exonération des indemnités de remboursement anticipé, les garanties…
– Peaufiner son profil bancaire
Les futurs emprunteurs doivent soigner leurs dossiers. Revenus élevés et stabilité professionnelle ont naturellement la faveur des banques. Deux types de clients ont des atouts en main pour négocier au mieux leur prêt : d’un côté les jeunes de moins de 35 ans, cible prioritaire et à fort potentiel que les banques courtisent et qu’elles veulent fidéliser et de l’autre, les plus de 50 ans, aux revenus et à l’épargne élevés.
Pour améliorer son profil bancaire, il est recommandé de démontrer sa capacité d’épargne. C’est moins le montant que la régularité de l’effort d’épargne qui importe. L’apport personnel est quasi indispensable aujourd’hui, il doit être au moins de 20%, hors frais, pour accéder à des conditions avantageuses.
Il est aussi plus aisé d’acheter en couple que seul. Les revenus demandés à un célibataire sont proportionnellement plus élevés car le risque ne repose que sur une seule personne. Il en est de même pour le « reste-à-vivre », c’est-à-dire la somme restante une fois la mensualité du prêt remboursée. -
Les prix de l’immobilier ancien sur LYON
La Chambre des notaires du Rhône a publié ses dernières études sur le marché de l’immobilier ancien.
Le nombre de transactions immobilières dans le département a augmenté en 2013 par rapport à 2012 de 6% pour des appartements anciens et de 9% pour les maisons anciennes. Cependant, les prix du m² médian pour un appartement n’ont pas baissé. Ceux-ci se stabilisent à 2 770 € du m² médian. A noter que dans les départements voisins, les prix du m² médian ont chuté de 4,7% (1140 €) dans la Loire, de 2,9% (2160 €) dans l’Isère ou encore en 2,5% (1150 €) en Saône-et-Loire. Seul le département de l’Ain a enregistré une hausse de 1,2% sur l’année écoulée en affichant un prix médian de 1890 € au m².Les prix médian au m² ont augmenté dans 21 quartiers de Lyon
QUARTIER
PRIX MEDIAN au M²
VARIATION SUR 1 AN
Tête d’or – Saxe
4 240 €
5.1 %
Presqu’île
4 070 €
-1.7 %
Brotteaux
3 970 €
4.7 %
Bourse
3 800 €
0.2 %
Vieux Lyon
3 800 €
4.2 %
Croix Rousse Centre
3 770 €
5 %
Pentes Croix-Rousse
3 630 €
-1 %
Terreaux
3 610 €
0.5 %
Préfecture – Université
3 590 €
4.9 %
Croix-Rousse Plateau
3 540 €
3.8 %
Fourvière
3 430 €
5.5 %
Guillotière
3 370 €
4.2 %
Part-Dieu centre
3 320 €
1.2 %
Lacassagne
3 240 €
1.3 %
Charlemagne
3 240 €
-0.6 %
Montchat
3 240 €
5.7 %
Monplaisir – Grange Blanche
3 240 €
1.2 %
Bellecombre
3 230 €
-1.8 %
Pref – Jussieu – Les Halles – Bonnel
3 050 €
1.5 %
Vaise centre
2 930 €
-3.5 %
Gorge de loup
2 930 €
0.3 %
Saint-Irénée
2 920 €
8.7 %
Gerland
2 790 €
1 %
Saint-Rambert
2 770 €
0.2 %
Gare de Vaise
2 670 €
2.4 %
Point du Jour
2 530 €
-2.8 %
Etats-Unis – Mermoz
2 370 €
-2.1 %
Plateau Duchère
1 840 €
15.8 %
MOYENNE LYON
3 270 €
+1.6 %Cette tendance de croissance des prix porte notamment par une important augmentation sur le plateau de la Duchère (+15.8%) ou à Saint-Irénée (+8.3%). A contrario, la Presqu’île, les Pentes de la Croix-Rousse, Charlemagne, Bellecombe, Vaise Centre, Point du Jour et Etats-Unis Mermoz ont enregistré une baisse.
A noter également la stabilisation des prix sur Villeurbanne. Le prix médian du m² s’élève à 2630 €.Source : Chambre des Notaires du Rhône
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4 moyens de réduire le coût d’un crédit immobilier
1- Négocier les frais de dossier de la banque
Il est toujours possible de négocier une partie de ces frais. Ils sont facturés entre 1 et 1,5% du montant emprunté et sont réglés lors de la souscription. PRESTA FINANCE a négocié ces frais forfaitairement avec toutes les banques de l’ordre de 300 €.2- Faire un prêt complémentaire
Même si les montants sont plafonnés, ces petits prêts sont octroyés à des taux préférentiels.
Dans le cas d’un investissement au titre de la résidence principale neuve, un prêt à taux zéro (PTZ) peut être proposé. Ce crédit, sans intérêt, s’adresse aux personnes achetant pour la première fois et soumis à revenus. De plus, le logement doit être aux normes écologiques (RT 2012 ou bien norme BBC).
Il existe également le prêt proposé par Action Logement (ex-1% Logement). Afin de souscrire à cet emprunt, il faut être salarié d’une entreprise privée d’au moins 10 personnes. Il permet de compléter le financement l’acquisition immobilière.3- Réduire le coût de l’assurance du prêt
L’assurance de prêt représente une part important du coût du crédit. Néanmoins, il est possible d’économiser dessus en optant pour la délégation d’assurance et non pas le contrat groupe proposé par la banque prêteuse.4- Economiser sur la garantie
La garantie financière la mieux adaptée doit être choisie. Différentes garanties existent :
– L’hypothèque : elle se fait sur le bien immobilier à financer en cours de construction ou sur un autre logement libre d’hypothèque détenu par l’emprunteur. Un acte authentique rédigé par le notaire est inscrit à la conservation des hypothèques.
– Le Privilège de Prêteur de Deniers : Cette garantie moins onéreuse s’applique aux logements anciens.
– La Caution Mutuelle : Elle n’exige pas de formalités. Elle est toutefois subordonnée au bon vouloir de la société de caution consultée. Cependant, une somme comprise entre 1,5% et 3% du montant emprunté est exigée. En effet, ce sont des organismes financiers qui se portent caution au regard de la banque. Au terme du prêt immobilier, une partie de la somme versée peut ou non être restituée.