Catégorie : Crédits

  • Taux de Crédit Immobilier stables en 2014

    Taux de Crédit Immobilier stables en 2014

    Si l’Observatoire Crédit Logement a récemment fait état d’une baisse des taux d’intérêts de prêt immobilier au cours du mois de janvier, aujourd’hui les taux de crédit immobilier se stabilisent.

    2014 : Accalmie sur les taux de prêt immobilier
    Alors que la fin de l’année 2013 a permis aux futurs emprunteurs de profiter de quelques baisses en matière de taux immobilier, 2014 semble pour l’heure être gagnée par une certaine accalmie. Un calme plat que l’on pourrait observer durant les prochains mois, alimenté notamment par l’impact négatif qu’engendrerait une remontée des taux sur l’économie.

    Stabilisation des taux d’intérêts ?
    Aujourd’hui les indicateurs de marché montrent une situation non viable à terme : alors que croissance a toujours rimé avec inflation, les Etats-Unis disposent d’une croissance mais sans inflation, voire avec une menace de déflation. Une telle situation pourrait se répercuter en Europe, mettant à mal les efforts fournis en matière de croissance. Consciente de cet état de fait, la BCE (Banque Centrale Européenne) se doit donc de soutenir la relance économique en continuant sa politique. La BCE a d’ailleurs récemment annoncé le maintien de son taux directeur à son plus bas niveau historique (0,25%).

  • Nouveau Prêt à Taux Zéro

    Nouveau Prêt à Taux Zéro

    Le Prêt à Taux Zéro (PTZ+) permet d’aider les particuliers à acquérir par le biais d’un financement immobilier leur premier logement. Qui peut bénéficier de ce prêt immobilier sans intérêt aidé par l’Etat ? A quelles conditions ? Voici l’explication en 5 phases.

    1- Les personnes concernées
    Le PTZ+ est réservé aux particuliers. Les personnes morales (société civile immobilière) n’y ont pas droit. De plus, cette aide s’adresse aux primo-accédants, c’est-à-dire aux personnes qui achètent pour la première fois. En effet, il ne faut pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années précédant la demande de prêt immobilier. Quelques exceptions : en cas d’invalidité grave ou encore de catastrophe (naturelle ou technologique) ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive la résidence principale précédente.

    2- Les logements éligibles
    Ce crédit immobilier bonifié finance en priorité la construction ou l’achat d’un logement neuf. Le bien acheté doit répondre à des critères de performance énergétique : soit respecter la réglementation énergétique RT 2012 soit être labellisé « bâtiment basse consommation énergétique » BBC 2015. De plus, le logement a vocation à devenir la résidence principale de l’emprunteur au plus tard un an après l’achat ou l’achèvement des travaux. Sauf cas particuliers (mutation professionnelle, divorce ou encore invalidité), le bien ne pourra pas être loué avant le remboursement en intégralité du prêt immobilier.

    3- Les conditions de ressources
    Dans l’optique d’aider les moins aisés, ce prêt immobilier sans intérêt est accordé sous conditions de ressources. Pour y avoir droit, deux critères : les revenus de l’année n-2 du foyer fiscal (figurant sur l’avis d’imposition 2012 pour une demande de prêt réalisée en 2013) et le prix total de l’acquisition divisé par dix (hors frais de notaire). Le plus élevé des deux chiffres ne doit pas dépasser un plafond de ressources fixé en fonction du nombre d’occupants du logement et de sa localisation :
    ZONE
    Exemple de communes
    Revenus maximum du dossier à ne pas dépasser, selon le nombre d’occupants
    A
    Paris, certaines communes d’Ile-de-France et de Côte d’Azur
    Entre 36 000 € et 115 200 €
    B1
    Villes de plus de 250 000 habitants, certaines communes d’Ile-de-France et de Côte d’Azur, DOM, Corse
    Entre 26 000 € et 83 200 €
    B2

    Villes de plus de 50.000 habitants, certaines communes littorales ou frontalières, pourtour d’Île-de-France
    Entre 20 000 € et 64 000 €
    C
    Reste du territoire
    Entre 18 500 € et 59 200 €

    4- Le montant du prêt
    Le PTZ+ ne finance qu’une partie de l’acquisition d’une résidence principale. Il est accordé en complément d’un autre prêt immobilier bancaire. Son montant maximal est également réglementé et ne peut dépasser une certaine somme calculée en fonction de la taille du foyer et de la zone d’implantation du logement. De plus, un pourcentage est appliqué à ce montant en lien avec la situation géographique du bien (33 % en zone A ; 26 % en zone B1 ; 21 % en zone B2 et 18 % en zone C).

    5- La durée du remboursement
    Plus les revenus du foyer sont faibles et plus la famille est nombreuse, plus la durée du remboursement est longue. Elle s’étend de 12 à 25 ans selon les cas, les mensualités des prêts sollicités ne devront pas dépasser 33% des revenus globaux du foyer. En fonction de ses revenus, l’emprunteur pourra bénéficier d’un différé de remboursement. De son côté, l’établissement prêteur doit avoir signé une convention avec l’Etat. Il est libre ou non d’accorder le PTZ+.

  • Prêt à taux zéro 2014 – Du changement !!!

    Prêt à taux zéro 2014 – Du changement !!!

    Pour le financement d’un prêt immobilier, ll sera encore possible de bénéficier d’un crédit immobilier à taux zéro pour 2014.

    Quelques modifications vont avoir lieu. Elles porteront vraisemblablement sur un reclassement des communes qui certaines seront déqualifiées tant en matière de montant de PTZ+ que d’éligibilité au PTZ+ et au PAS.
    Le zonage de ces communes n’est pas encore défini.
    PTZ + concerné
    Modifications à venir
    Conditions de mise en œuvre
    Tous les PTZ +
    (neuf ou en vente d’HLM)
    Révision du zonage (A, Abis,B1, B2,C)
    Certaines communes seraient déclassées, d’autres seraient surclassées
    Impact important concernant l’éligibilité ou le montant du PTZ+
    Aucun changement consernant les plafonds de ressources et les profils de remboursement.
    Application annoncée pour les offres à compter du 01/01/2014 (sous réserve de la parution d’un arrêté).
    PTZ + Neuf
    PTZ +majorations HPE et THPE :
    Introduction de nouvelles quotités majorées si le logement est titulaire du label HPE2012 ou THPE 2012
    Applications aux offres émises à compter du 01/01/2014 (sous réserves que les textes définissant les labels HPE 2012 et THPE 2012 soit préalablement publiés)
    PTZ + vente HLM
    Assouplissement de la décote du prix de vente :
    La décote pourra représenter entre 10 % et 35 % de la valeur estimée des domaines
    Applicable après la promulgation de la loi ALUR ( attendue pour avril 2014 et sous réserve que cette disposition soit maintenue dan le texte définitif).

    Pour les PRETS PAS, les plafonds de ressources restent inchangés.
    Toutes ces informations restent à être confirmées après publication du texte législatif.
    Presta Finance, votre courtier en prêt immobilier sur Lyon 2ème est à votre disposition pour vous informer sur les nouvelles mesures du prêt à taux zéro qui rentrerons en vigueur en janvier 2014 et ce, gratuitement.
    Nous nous tenons à votre disposition pour toutes simulations de prêt immobilier. Nous pouvons également procéder à des calculs le rachat et la renégociation d’un prêt immobilier.
    Nous avons mis à disposition sur notre site internet différente calculette financière, permettant de simuler l’échéance d’un prêt, le calcul d’une échéance, la capacité d’emprunt et bien d’autre….

  • Rachat de prêt immobilier

    Rachat de prêt immobilier

    Les taux des prêts immobiliers accordés par les banques ont vu une baisse de l’ordre de 0,10 % par rapport au mois précédent pour atteindre un niveau historiquement bas. Il n’a donc jamais été aussi intéressant de négocier un prêt immobilier.

    Presta Finance, courtier en rachat de crédit immobilier , bénéficie de relations privilégiées avec des banques de renommée : Crédit Foncier, Crédit Agricole, CIC Lyonnaise de Banque, LCL, BNP Paribas, Caisse d’Épargne… Grâce à notre réseau de banques partenaires, nous arrivons à obtenir les meilleurs taux pour le compte de nos clients via des opérations de rachat de crédits immobiliers.

    C’est une opération par laquelle l’emprunteur solde le prêt souscrit par le passé et le remplace par un autre obtenu via un autre organisme prêteur pour un montant équivalent au capital remboursé par anticipation mais à de meilleures conditions.

    Grace à ce procédé, un emprunteur est à même de diminuer le montant de sa mensualité et par la même de façon importante le cout total de son opération.

    Les points clés qui permettent d’évaluer l’intérêt du rachat d’un rachat de prêt immobilier sont :

    – la durée restante du prêt (plus la durée est importante, plus le rachat sera intéressant)

    – Le montant du capital restant dû.

    – le différentiel entre le taux actuel du prêt et le nouveau taux.

    L’assurance de son prêt peut également être une source de gain liée à une renégociation, également courtier en assurance, Presta Finance pourra également vous faire réaliser des économies sur cet aspect.

    Pour plus d’informations, Presta Finance, spécialiste du rachat de crédits immobiliers sur Lyon, est à votre disposition. N’hésitez pas à nous contacter, l’un de nos conseillers répondra à toutes vos questions

  • Emprunter coûte de moins en moins cher, et le mouvement pourrait encore durer

    Emprunter coûte de moins en moins cher, et le mouvement pourrait encore durer

    « des taux planchers historiquement bas » ! Voilà comment les prêteurs et tous les acteurs de l’immobilier qualifient le niveau actuel des taux des crédits à l’habitat.

    Amorcé en mars, ce mouvement de baisse du prix des crédits s’est amplifié au cours de l’été. Entre juillet et août, la tendance s’est généralisée dans la majorité des banques. Traditionnellement peu actives au cours de la période estivale, ces dernières n’ont pas tardé à minorer leurs barèmes officiels.

    En cette rentrée, les crédits immobiliers sont plus que jamais bon marché, et aucune hausse n’est à l’ordre du jour. Pour un prêt sur vingt ans, on peut obtenir en moyenne un taux fixe de 3,77 % contre 4,31 % en janvier 2012. Pour les meilleurs profils d’emprunteurs dotés d’un apport conséquent, le taux sera encore plus bas : 3,5 %, voire 3,3 %. A la rentrée, les taux devraient se maintenir à leur niveau très bas », « avec aucune hausse prévue avant le 1er trimestre 2013.

    Mais ces taux planchers ne sont pas ouverts à tous. Aujourd’hui, le poids de l’apport personnel est le « sésame » pour décrocher le meilleur taux. Mais ce n’est pas tout. Les banques feront davantage d’efforts face à une personne avec d’importants revenus, peu endettée par ailleurs, ayant fait la preuve d’une capacité à épargner régulièrement et dont les comptes bancaires sont dans le vert.

    Une autre façon d’obtenir un crédit bon marché pourrait être… d’attendre. En effet, au cours des prochaines semaines, même s’il n’y a pas de nouvelle décrue annoncée, l’emprunteur peut encore espérer quelques bonnes surprises. Septembre est traditionnellement un mois important pour la production de crédits. C’est à cette période que se déroulent de nombreux Salons de l’immobilier. Pour être compétitifs et atteindre leurs objectifs annuels, certains établissements n’hésiteront pas à afficher des promotions à l’occasion de ces temps forts commerciaux, ajoute Ari Bitton. Il faudra saisir l’occasion si elle se présente.

    Opter pour un taux mixte (une combinaison d’un taux fixe pendant cinq à sept ans, suivie d’un taux variable capé) peut s’avérer une stratégie opportune pour les primo-accédants qui savent à l’avance qu’ils n’iront pas au terme de leur crédit.

  • PTZ+ dans l’ancien en cas de rénovation lourde

    PTZ+ dans l’ancien en cas de rénovation lourde

    Le prêt à taux zéro (PTZ+) peut encore financer une acquisition dans l’ancien. Mais dans certains cas bien précis.

    Depuis le 1er juin, ce crédit gratuit est à nouveau accessible aux primo accédants de biens anciens. Toutefois, les nouvelles conditions d’accès sont beaucoup plus restrictives que les précédentes formules. En fait il faut réaliser de gros travaux pour avoir droit à ce prêt d’Etat. Le législateur a précisé la nature des travaux à réaliser : il faut remplacer au moins la moitié du gros œuvre (fondations, murs et des planchers porteurs, façade) ou au moins les deux tiers du second œuvre (installations électriques, plomberie, système de chauffage). Après travaux, l’habitation doit être assimilée à un logement neuf. Une exception est prévue pour l’acquisition d’un logement social ancien. Pour obtenir ce prêt, le futur acquéreur doit s’engager sur l’honneur à réaliser ces différentes interventions dans un délai de moins de cinq ans premières années suivant l’achat. A condition de respecter toutes ces obligations, le nouveau propriétaire est en mesure d’accéder à une enveloppe de crédit sans intérêt. Compris entre 26 500 et 139 200 euros, le montant accordé va dépendre de la localisation du bien, du niveau de revenu du ménage et de sa composition. Ce nouveau financement est malgré tout peu utilisé. Compte tenu d’un encadrement strict des conditions, finalement peu d’acquéreurs sont éligibles à ce crédit.

  • un tiers de crédit immobilier de moins accordé au premier semestre

    un tiers de crédit immobilier de moins accordé au premier semestre

    Le montant des crédits immobiliers accordés par les banques a enregistré un très fort recul au premier semestre avec une chute de 33,1% par rapport au semestre correspondant de 2011, selon une étude de l’Observatoire Crédit Logement/CSA publiée mardi.

    «L’année 2012 n’a pas bien commencé. Et dans un contexte économique morose, le contrecoup du mouvement d’anticipation de la fin 2011 a pesé dès janvier 2012», relève l’étude. Pour Crédit Logement, «l’embellie observée à l’automne 2011 n’a pas suffi à inverser la tendance récessive du marché».

    Il y a trois raisons à cet effondrement: la demande a chuté, des aides publiques ont disparu (comme le prêt à taux zéro PTZ dans l’ancien) et l’offre de crédit s’est réduite en raison des problèmes de refinancement des banques.

    Pour le seul deuxième trimestre, la chute est encore plus brutale avec une baisse de 39,2% par rapport au trimestre correspondant de 2011. Le mois de juin marque une très légère amélioration avec un total des prêts accordés en baisse de 21,4% par rapport à juin 2011. Mais la différence est immense avec le mois de juin de l’an dernier, qui enregistrait un bond des prêts de 24,7% comparé à juin 2010.

    Le paradoxe de cette situation réside dans le fait que le taux des crédits immobiliers se maintient à un niveau très bas.

    En effet, les taux d’intérêt reculent depuis mars et ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25% en moyenne) atteint en novembre 2010.

    Ils se sont établis en moyenne à 3,59% en juin, contre 3,97% par exemple en janvier, perdant 36 points de base en quatre mois, selon Crédit Logement.

    Pour l’ensemble de l’année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devraient être compris entre 110 à 120 milliards d’euros, soit une baisse de près de 25% à 30% par rapport à 2011 (160 milliards), loin du record absolu de 2007 (170,2 milliards), estime l’auteur de l’étude.

    Au début de l’année, certain envisageait encore un montant de 130 milliards d’euros pour l’ensemble de 2012.

    Ce renversement de tendance survient après une explosion de ces crédits depuis le début du siècle, qui avait contribué à la bonne tenue du marché immobilier en France: 70,8 milliards en 2001, 87,3 en 2003, 143,7 en 2005 et 170,2 en 2007.

  • Une remontée des taux de crédit immobilier est à prévoir

    Une remontée des taux de crédit immobilier est à prévoir

    Est-ce le moment d’acheter de l’immobilier ? La question est posée avec insistance aux figures de la profession, alors que les ventes de neuf comme d’ancien ont ralenti et que les Français semblent entrer dans une période d’attentisme.

    Pour ce qui est du crédit, les observateurs (prêteurs, courtiers, économistes) notent que les taux sont restés bas malgré les circonstances troubles à l’échelon européen, et ont même récemment baissé. Effectivement les banques ont durci leurs exigences en termes d’apport et pratiquent moins facilement les durées longues, sans pour autant qu’il s’agisse de restriction dans la politique de distribution

    Une situation exceptionnelle

    Cette situation est exceptionnelle. Tout conduit à penser qu’elle aura du mal à passer l’été et qu’une remontée importante des taux est à prévoir. Deux raisons à cette prédiction : le choix stratégique récent de la BCE et le spectre de la dégradation.

    La crise économique au sein de la zone euro aura créé les conditions d’une amélioration… qui ne peut être suivie que d’un durcissement des taux. Face au risque de défaut de l’Italie, que la dette grecque a presque failli faire oublier, il a fallu que la Banque Centrale Européenne rassure les marchés pour permettre à Rome d’emprunter à des taux soutenables, en donnant du même coup de l’oxygène à l’ensemble des économies de la Communauté, toutes fragilisées par le poids des déficits publics.

    C’est pour atteindre cet objectif que le président de la BCE a prêté aux banques européennes 1.000 milliards d’euros à des conditions très favorables, leur permettant notamment de reprêter à l’Italie. Cet apport de liquidités a fait baisser les taux dans tous les pays. Pour autant, cet argent devra être remboursé à court terme, et la BCE parie sur un rétablissement de la zone… par définition aléatoire. L’accalmie sur les taux ne saurait donc être durable.

    Notation de la France

    En outre, se pose la question, qu’on n’évoque même plus, de la notation de la France. Notre pays, dégradé il y a quelques mois par l’une des trois agences de référence, est sous surveillance, et l’inquiétude est toujours de mise à cet égard. On sait que les plans de rigueur, déjà à l’œuvre ou à venir sous l’impulsion du nouveau chef de l’Etat, ne suffiront pas à guérir le malade et qu’il sera nécessaire que la croissance redonne de la vigueur à son organisme fatigué.

    Le caractère prévisible de notre dégradation rend inévitable une remontée des taux au second semestre, sans doute appelés à atteindre les 5 % pour l’emprunteur final. Il y a là une raison forte de s’endetter aujourd’hui.

    Des conditions de marché favorables

    Ajoutons que les conditions de marché elles-mêmes sont favorables : le temps de la négociation est revenu, au bénéfice des acquéreurs. Dans le neuf, les constructeurs ont anticipé et proposent des offres promotionnelles attrayantes, telles que des logements BBC au prix des logements classiques, ou encore la prise en charge des frais d’acquisition.
    Dans l’ancien, le rallongement des délais de réalisation se constate partout où la correction sur les prix n’a pas eu lieu, c’est-à-dire sur une bonne moitié du territoire, dans les zones tendues en particulier.

    Cette resolvabilisation de la demande par les prix est en train de se faire dans les meilleures conditions possibles : il s’agit d’une correction, d’un « soft landing » pour parler comme les économistes, en aucun cas d’une chute des valeurs. La raison est simple : la demande est structurellement forte, et accentuée au printemps et à l’été, sous le double effet de l’envie de bouger, de changer de cadre de vie, et du besoin de le faire, souvent lié à l’évolution scolaire ou universitaire des enfants.

    Du coup, face à une pression à la baisse sans effondrement, les propriétaires ne sont pas enclins à renoncer à vendre et n’ont en général pas de sentiment d’appauvrissement. On appelle cela « l’effet patrimoine » : une chute des prix aurait été la pire nouvelle, conduisant à la stérilisation du marché, augmentée d’une baisse de la consommation, les ménages détenant un bien ayant le sentiment d’être moins fortunés. Le tempérament des prix et la détente des taux créent en ce moment une situation qu’on ne reverra peut-être pas avant longtemps.

  • L’éco PTZ pour financer les travaux en copropriété

    L’éco PTZ pour financer les travaux en copropriété

    L’assemblée nationale a adopté un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2011 destiné à créer un « éco prêt à taux zéro collectif » au profit des syndicats de copropriétaires, pour financer les travaux d’économie d’énergie de la copropriété.

    Un amendement au projet de loi des finances rectificative de 2011, en vue d’instaurer un éco-PTZ collectif au profit des syndicats de copropriétaires, vient d’être adopté par les députés.

    Proposé par le gouvernement, ce dispositif vise à financer des travaux d’économie d’énergie réalisés sur les parties communes des copropriétés ou les travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives.

    Si la loi était votée en l’état, l’éco PTZ serait disponible à partir du 1er avril 2012. Les banques n’accorderont qu’un seul prêt par copropriété.

    Cette mesure apportera une solution de financement aux copropriétaires exclus de l’éco-PTZ à titre individuel, pour des raisons tenant à leur situation personnelle. Il apporte une simple modification des démarches afin que l’ensemble des copropriétaires réalisent des économies d’énergie.

    L’amendement prévoit également qu’un copropriétaire puisse demander un éco-PTZ complémentaire pour financer les travaux qu’il souhaiterait effectuer dans son seul logement en complément des travaux votés par la copropriété. L’éco-PTZ devrait être cumulable avec le crédit développement durable.

  • Nouvelle baisse des taux de crédit immobilier en juin

    Nouvelle baisse des taux de crédit immobilier en juin

    Les taux de crédit vont encore diminuer ces prochaines semaines, surtout pour les durées les plus courtes. Signe que les banques cherchent encore à prêter, même si le crédit s’est fortement replié depuis le début de l’année.

    Depuis le début de l’année, les montants prêtés par les banques en crédit immobilier ont diminué de moitié : 6 milliards d’euros de nouveaux crédits en avril contre 12 milliards en janvier. Pourtant, dans le même temps, la concurrence entre banques reste forte. D’après les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement-CSA, ils se sont tassés en moyenne de 3,95 % en février, à 3,84 % en mars, puis à 3,61 % en mai.

    Les emprunts à 10 ou 15 ans ont perdu en moyenne 0,05 % sur un mois. Les durées les plus longues, toujours en comparaison au mois précédent, restent stables à 4,05 % e 4,45 %. Si l’on regarde l’évolution sur plusieurs mois (février à juin, ci-dessous), c’est la durée moyenne (15 ans) qui a le plus baissé (-0,3 point). Les prêts longue durée (à 25 et 30 ans) n’ont diminué que de 0,1 point sur la période.

    Les taux de crédit proposés par les banques (Taux fixe, hors assurance)
    Durée du prêt
    Taux médian
    (barème juin 2012)
    Taux médian
    (barème février 2012)
    7 ans
    3,30 %
    3,55 %
    10 ans
    3,45 %
    3,65 %
    15 ans
    3,70 %
    4 %
    20 ans
    4,05 %
    4,25 %
    25 ans
    4,45 %
    4,55 %
    30 ans
    4,90 %
    5 %

    Cette baisse des taux apparaît également sur les dossiers négociés en mai (comprenant donc une décote supplémentaire par rapport aux taux affichés par les banques) : pour les courtiers, les prêts immobiliers à taux fixe chutent de 0,05 point sur 10 ans et de 0,1 point sur 25 ans.

    Avenir incertain

    Les courtiers se risquent à pronostiquer un maintien de ces bonnes conditions au cours de l’été. Sauf impondérables liés à l’euro la situation pourrait donc se maintenir. D’autant que, malgré la diminution du crédit au premier semestre, les banques restent désireuses de prêter. La baisse de production du crédit reste principalement liée au primo-accédants, une clientèle que l’on sait limitée dans sa capacité d’emprunt et qui ne pouvait, ces dernières années, acheter qu’avec des crédits sur 30 ans et un financement à 100 % Or, cette clientèle est devenue très attentiste, soucieuse de voir comment la situation économique va évoluer dans les prochains mois.